Camarades étudiantes et étudiants,
Le 08 octobre 2012, notre Union a publié une déclaration dans laquelle, elle exigeait des autorités universitaires de Koudougou :
Camarades étudiantes et étudiants,
Au-delà du caractère inique des sanctions infligées à nos camarades, ce sont les franchises académiques et les libertés syndicales qui sont en danger. Désormais, il suffira que des étudiants protestent contre des mesures anti-étudiants pour se voir infliger des sanctions injustes à l’image de celles qu’ont subies nos camarades de Koudougou. Nous ne devons pas accepter qu’on nous refuse le droit à nous organiser et à manifester contre les dures conditions de vie et d’étude. Nous devons refuser l’image qu’on tente de donner, et ce à dessein, des étudiants considérés à tort comme violents en vue de justifier les répressions sauvages abattues sur eux. S’il y’a bien des personnes violentes dans nos universités, ce sont les autorités elles-mêmes qui nous créent des conditions de vie et d’études extrêmement difficiles et sont toujours promptes à faire réprimer sauvagement la moindre manifestation des étudiants. Nous devons refuser cette façon de diriger nos universités.
La liberté de manifester est un droit constitutionnellement garantie et aucune autorité quelle qu’elle soit ne peut la retirer aux étudiants. La résolution des cinq points de revendication ci-dessus cités participe de la défense de cette liberté de manifester et des franchises et libertés académiques telles que définies par les déclarations de Dar es Salam et de Kampala sur les libertés académiques qui doivent servir de modèle aux universités modernes.
C’est pourquoi, l’UGEB appelle une fois de plus les étudiants des différentes universités de notre pays à observer un mot d’ordre de grève de 48 heures les mardi 24 et mercredi 25 octobre 2012 en vue d’exiger des autorités la résolution des revendications ci-dessus citées. Elle les appelle par ailleurs à se tenir prêts pour d’autres actions.
Pour la levée des sanctions iniques infligées à nos camarades, en avant !
Pour la défense des franchises et libertés académiques, en avant !
Pour la ferme défense de nos intérêts matériels et moraux, en avant !
Pain et liberté pour le peuple !
Le comité exécutif.
Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB)
Le 08 octobre 2012, notre Union a publié une déclaration dans laquelle, elle exigeait des autorités universitaires de Koudougou :
- l’annulation des sanctions iniques infligées à nos camarades par le conseil de discipline de l’université de Koudougou tenu les 02 et 03 octobre 2012 ;
- le départ des forces de répression du campus de Koudougou ;
- la reprogrammation des cours et évaluations boycottés par les étudiants.
Camarades étudiantes et étudiants,
Au-delà du caractère inique des sanctions infligées à nos camarades, ce sont les franchises académiques et les libertés syndicales qui sont en danger. Désormais, il suffira que des étudiants protestent contre des mesures anti-étudiants pour se voir infliger des sanctions injustes à l’image de celles qu’ont subies nos camarades de Koudougou. Nous ne devons pas accepter qu’on nous refuse le droit à nous organiser et à manifester contre les dures conditions de vie et d’étude. Nous devons refuser l’image qu’on tente de donner, et ce à dessein, des étudiants considérés à tort comme violents en vue de justifier les répressions sauvages abattues sur eux. S’il y’a bien des personnes violentes dans nos universités, ce sont les autorités elles-mêmes qui nous créent des conditions de vie et d’études extrêmement difficiles et sont toujours promptes à faire réprimer sauvagement la moindre manifestation des étudiants. Nous devons refuser cette façon de diriger nos universités.
La liberté de manifester est un droit constitutionnellement garantie et aucune autorité quelle qu’elle soit ne peut la retirer aux étudiants. La résolution des cinq points de revendication ci-dessus cités participe de la défense de cette liberté de manifester et des franchises et libertés académiques telles que définies par les déclarations de Dar es Salam et de Kampala sur les libertés académiques qui doivent servir de modèle aux universités modernes.
C’est pourquoi, l’UGEB appelle une fois de plus les étudiants des différentes universités de notre pays à observer un mot d’ordre de grève de 48 heures les mardi 24 et mercredi 25 octobre 2012 en vue d’exiger des autorités la résolution des revendications ci-dessus citées. Elle les appelle par ailleurs à se tenir prêts pour d’autres actions.
Pour la levée des sanctions iniques infligées à nos camarades, en avant !
Pour la défense des franchises et libertés académiques, en avant !
Pour la ferme défense de nos intérêts matériels et moraux, en avant !
Pain et liberté pour le peuple !
Le comité exécutif.
Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB)
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