mercredi 15 mai 2013

Appel su SNESS et de la F-SYNTER



Communiqué du Syndicat des Enseignants du Secondaires et du Supérieur (SNESS)et de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation et de la recherche (F-SYNTER).

Aux
Parents et associations de parents d’élèves,
Enseignants et organisations d’enseignants,
Etudiants et organisations d’étudiants,
Elèves et organisations d’élèves,
Citoyens et organisations citoyennes soucieux de l’éducation,

Le système éducatif dans notre des Hauts-Bassins est à la croisée des chemins, secoué qu’il est par une crise profonde depuis des années. Cette crise s’est approfondie et aggravée de manière spectaculaire avec la mise en œuvre du Programme d’Ajustement Structurel (PAS), sous la houlette des institutions de Brettons Wood que sont la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International (FMI).

Les manifestations de la crise de ce système éducatif se traduisent par :

  • L’incapacité du système éducatif à absorber tous les enfants en âge d’aller à l’école ;
  • La dégradation des conditions de vie des acteurs, notamment la paupérisation des enseignants ;
  • Les conflits sociaux à répétition ;
  • La gangrène de la fraude et de la corruption dans l’impunité ;
  • La dégradation continue de la qualité du service public.

mardi 30 avril 2013

Lettre ouverte au Président du Faso et au Premier ministre

Lettre de la "Jeunesse Unie pour le Faso d'Abord"

Excellence Monsieur le Président du Faso, et Excellence Monsieur le Premier Ministre du Burkina Faso ;

En s’adressant à Vous premières autorités de notre très cher pays le Burkina Faso, il nous revient donc de dire les choses avec plus de discernement, de lisibilité et de vision.
Le Burkina Faso qui a opté pour l’imposition de la démocratie édictée par la France depuis le discours de la Baule dans les années 90 nous paraît aujourd’hui comme un impitoyable moyen de destruction de nos valeurs : intégrité, humilité, solidarité, partage et plus grave la perte de notre identité : appartenir à une société jadis reconnue par sa vivacité et sa ténacité au travail.

vendredi 29 mars 2013

Communiqué - Non à la parade du premier ministre Luc Adolphe Tiao sur nos campus (UGEB/ANEB) mars 2013



UNION GENERALE DES ETUDIANTS BURKINABE(UGEB)

ASSOCIATION NATIONALE DES ETUDIANTS BURKINABE(ANEB)

Section de Ouagadougou
Ouagadougou, le 18 mars 2013

Camarades étudiantes, camarades étudiants,

Ce lundi 18 mars 2013 devrait voir l’arrivée du Premier Ministre Luc Adolphe TIAO dans les universités de Ouagadougou (UO) et de Ouaga Il (UOII). Cette visite se fera dans un contexte de chaos généralisé dans nos deux universités sur un fond de retard jamais égalé dans l’exécution des activités académiques. Les étudiants que nous sommes vivent de ce fait des conditions à la limite du supportable.

Sur le plan des infrastructures on note les promesses non tenues : 

  • Prévus pour être disponibles pour l’année académique 2012-2013, les quatre amphithéâtres, deux (02) à l’UO et deux à l’U02, sont toujours à l’étape de chantier. 
  • La construction de l’U02 annoncée depuis 2007 se résume aujourd’hui en une présidence entre « gare et boutiques » à Wemtenga et une ébauche située à Gonsin à une trentaine de kilomètres de la ville de Ouagadougou. Les étudiants de l’U02 continuent de squatter les locaux du SIAO et sont régulièrement mis à la porte à l’occasion des différentes éditions de ce salon et autres festivités. 
  • La construction du bâtiment R + 2 extensible ’annoncé en 2008 devant abriter des laboratoires des UFR SEA, SVT et SDS est toujours au stade de chantier.

mardi 8 janvier 2013

Déclaration de la Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l'Education et de la Recherche (F-SYNTER)

FÉDÉRATION DES SYNDICATS  NATIONAUX  DES TRAVAILLEURS DE  L’ÉDUCATION ET DE LA RECHERCHE  (F-SYNTER)
COMITÉ de l’UNIVERSITÉ
DÉCLARATION
Depuis quelques années, les universités publiques du Burkina traversent une crise exacerbée depuis la refondation des années 2000. Le résultat en est le chaos qu’on observe depuis deux ou trois ans dans le déroulement du calendrier pédagogique. On en est au point où aucune personne de bonne foi ne peut aujourd’hui dire avec certitude à quel moment commencera l’année académique et quand elle se terminera. C’est dans ces conditions que le Comité d’université de la F-SYNTER a souscrit à la proposition de céder un mois de vacances pour rattraper le retard. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Les causes profondes de la situation sont à rechercher dans les pratiques antidémocratiques et la dégradation des conditions de vie des enseignants et des étudiants.